Ah! Je vous jure, je ne changerais pas de boulot (sauf en fin d'étape;)! Depuis le début de l'année, vous avez sûrement lu, entendu un tas de trucs en lien avec les profs, avec l'éducation... Certains sont vrais, certains sont faux.
Vous savez, la vérité, c'est que j'ADORE mon travail! Comme tout le monde, j'y vois des inconvénients, j'y rencontre des difficultés, c'est normal. Mais, règle générale, j'adore mon travail. Les adolescents avec qui je travaille (parce que, oui, j'enseigne au secondaire) sont , pour la grande majorité, attachants, polis, gentils, allumés... Je les aime beaucoup! Bien sûr, il faut savoir comment les prendre et cela prend quelques années avant d'y arriver correctement (et je dois admettre que, chaque année, j'en apprends encore). Toutefois, il faut le dire, enseigner comporte son lot de difficultés: les débuts sont EXTRÊMEMENT difficiles (pas étonnant que 20% des enseignants lâchent l'enseignement dans les cinq premières années, il faut aussi dire que les universités ne nous préparent pas très bien à la réalité); les écoles dans lesquelles on travaille (surtout au public) sont plutôt , voire très, délabrées; nous n'avons pas accès à toutes les ressources nécessaires pour faire notre travail adéquatement (il faut donc souvent se contenter du plan B, voire même du plan C qu'il faut souvent trouver nous-mêmes); nous avons de moins en moins de liberté, nous devons enseigner selon des principes qui n'ont pas fait leurs preuves (oui, oui, je parle de la Réforme, Oups! du Renouveau pédagogique!); on fait beaucoup de bénévolat (à l'école et à l'extérieur de l'école), etc. Personnellement, même si je ne cracherai jamais sur une augmentation salariale, ce n'est pas mon cheval de bataille.
Dans le meilleur des mondes, j'aimerais qu'on investisse massivement au primaire pour y régler le plus de problèmes possibles, j'aimerais qu'on cesse de m'en demander toujours plus en sachant que j'en fais déjà "plus", j'aimerais qu'on soutienne davantage les élèves en difficultés de façon à ce que j'aie plus de temps à consacrer à tous mes autres élèves, j'aimerais qu'on investisse dans les bâtiments pour qu'ils soient plus adéquats, plus inspirants, j'aimerais ne pas avoir à payer mes crayons, j'aimerais que l'éducation cesse d'être considérée comme une dépense, c'est un INVESTISSEMENT qui est payant dans une société, j'aimerais qu'on croit davantage en l'école publique en diminuant de façon importante les subventions aux école privées (ça coûterait plus cher, mais ça donnerait un message fort!) et qu'on investisse davantage dans le réseau public (faites le test et comparez une école privée et une école publique... vous verrez, les différences sont SCANDALEUSES et ne sont pas à l'avantage de l'école publique!), j'aimerais que, comme société, on se soucie PLUS de l'Éducation...
Vous savez, la vérité, c'est que j'ADORE mon travail! Comme tout le monde, j'y vois des inconvénients, j'y rencontre des difficultés, c'est normal. Mais, règle générale, j'adore mon travail. Les adolescents avec qui je travaille (parce que, oui, j'enseigne au secondaire) sont , pour la grande majorité, attachants, polis, gentils, allumés... Je les aime beaucoup! Bien sûr, il faut savoir comment les prendre et cela prend quelques années avant d'y arriver correctement (et je dois admettre que, chaque année, j'en apprends encore). Toutefois, il faut le dire, enseigner comporte son lot de difficultés: les débuts sont EXTRÊMEMENT difficiles (pas étonnant que 20% des enseignants lâchent l'enseignement dans les cinq premières années, il faut aussi dire que les universités ne nous préparent pas très bien à la réalité); les écoles dans lesquelles on travaille (surtout au public) sont plutôt , voire très, délabrées; nous n'avons pas accès à toutes les ressources nécessaires pour faire notre travail adéquatement (il faut donc souvent se contenter du plan B, voire même du plan C qu'il faut souvent trouver nous-mêmes); nous avons de moins en moins de liberté, nous devons enseigner selon des principes qui n'ont pas fait leurs preuves (oui, oui, je parle de la Réforme, Oups! du Renouveau pédagogique!); on fait beaucoup de bénévolat (à l'école et à l'extérieur de l'école), etc. Personnellement, même si je ne cracherai jamais sur une augmentation salariale, ce n'est pas mon cheval de bataille.
Dans le meilleur des mondes, j'aimerais qu'on investisse massivement au primaire pour y régler le plus de problèmes possibles, j'aimerais qu'on cesse de m'en demander toujours plus en sachant que j'en fais déjà "plus", j'aimerais qu'on soutienne davantage les élèves en difficultés de façon à ce que j'aie plus de temps à consacrer à tous mes autres élèves, j'aimerais qu'on investisse dans les bâtiments pour qu'ils soient plus adéquats, plus inspirants, j'aimerais ne pas avoir à payer mes crayons, j'aimerais que l'éducation cesse d'être considérée comme une dépense, c'est un INVESTISSEMENT qui est payant dans une société, j'aimerais qu'on croit davantage en l'école publique en diminuant de façon importante les subventions aux école privées (ça coûterait plus cher, mais ça donnerait un message fort!) et qu'on investisse davantage dans le réseau public (faites le test et comparez une école privée et une école publique... vous verrez, les différences sont SCANDALEUSES et ne sont pas à l'avantage de l'école publique!), j'aimerais que, comme société, on se soucie PLUS de l'Éducation...
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Maintenant que je me suis vidé le coeur, passons à la recette du jour: un super chili! J'adore le chili parce que ça se prépare à l'avance (c'est d'ailleurs souvent meilleur ainsi), ça se congèle bien et c'est bien réconfortant. Ce chili-ci est vraiment DÉLICIEUX... C'est d'ailleurs ma nouvelle recette fétiche! Pourquoi ce nom? Tout simplement parce qu'il est à base de porc haché, de saucisses et de bacon et que, histoire de varier un peu les textures, il comporte trois sortes de haricots! Un vrai délice, je vous jure!
Ingrédients (8-10 portions)
* Purée que je fais en réduisant une boîte de piments chipotle adobo en purée. J'en garde un peu au frigo et je congèle le reste!
Préparation
1. Chauffer une cocotte en fonte émaillée à feu moyen. Ajouter le bacon et le cuire jusqu'à ce qu'il soit légèrement doré. Retirer de la cocotte et réserver. Ajouter l'oignon et le cuire 3-4 minutes, jusqu'à ce qu'il soit translucide. Ajouter le céleri et l'ail et cuire 2-3 minutes. Retirer les légumes de la cocotte et les réserver avec le bacon.
2. Augmenter un peu la température du feu et, dans la cocotte, ajouter la chair à saucisses et le 1/3 du porc haché. Quand le porc est bien cuit et légèrement doré, le réserver. Cuire le reste du porc. Ajouter la poudre de chili, le cumin, le paprika et l'origan. Bien mélanger et cuire 1 minute. Puis, ajouter la purée de chipotle et le concentré de tomate. Mélanger et cuire 1-2 minutes. 3. Ajouter le café, les tomates en dés, les cubes de bouillon de boeuf, les haricots. Saler et poivrer légèrement. Amener à ébullition, baisser le feu et laisser mijoter 45-60 minutes ou jusqu'à l'obtention de la consistance désirée. 4. Servir avec un peu de crème sure, de fromage cheddar râpé et d'oignon vert émincé. |